Nous avons tous des comportements que nous pouvons juger comme étant négatifs. Pour certains, ce sera de se mettre en colère, pour d’autres de procrastiner ou encore de ne pas savoir exprimer ses opinions par exemple.
Le comportement n’est pas la personne
En premier lieu, il est à rappeler que le comportement n’est pas la personne.
Nous avons tendance, parce que notre cerveau fonctionne ainsi, à mettre des étiquettes sur les autres. Nous réduisons souvent ceux qui nous entourent aux comportements que nous observons: Paul s’énerve donc c’est un colérique. Marie ne parle pas beaucoup donc elle est timide. Les comportements sont des réactions provoquées par des émotions ou des pensées. On ne peut donc pas réduire une personne à sa réaction, ou à sa façon d’agir.
Origine du comportement
En fait, derrière chaque comportement, il y a une émotion (voir l’article sur les émotions). Et derrière chaque émotion, se cache un besoin non rempli qui s’exprime. Si Paul pique des colères c’est qu’il a besoin d’être compris. Si Marie reste silencieuse c’est peut-être qu’elle a besoin d’être rassurée. Quand quelqu’un se sent triste, il a besoin d’être consolé.
Outre le besoin à combler, il y a une part de nous qui nous fait adopter certains comportements.
Une intention inconsciente
Derrière chaque comportement que nous pouvons juger négatifs se cache une part de nous qui a une intention positive inconsciente.
En PNL, nous considérons que derrière chaque comportement négatif se cache en fait une intention positive de notre inconscient. C’est même l’un des présupposés sur lequel repose la PNL.
Cette intention positive est de défendre et de protéger une valeur qui est pour nous essentielle. Ma copine Lulu a plein de projets en tête. Elle aimerait changer d’emploi, voire changer de région. Elle en parle beaucoup… mais ne fait qu’en parler. Elle n’a pas entamé de recherche d’emploi et encore moins décider dans quelle région elle voulait s’établir. Elle procrastine et ne passe pas à l’action. Ça c’est son comportement. En cherchant l’intention positive inconsciente de la procrastination, on découvrirait par exemple que c’est la sécurité.
Ma copine Lulu n’a sans doute pas trouvé d’autres comportements à adopter que de procrastiner pour faire vivre cette valeur essentielle.
L’accompagnement en PNL humaniste permet de mettre au jour les intentions positives inconscientes qui se cachent derrière des comportements récurrents que l’on juge négatifs.
Le travail pourrait s’attacher ensuite à trouver comment Lulu pourrait s’y prendre autrement qu’en procrastinant pour faire vivre son besoin de sécurité, c’est-à-dire ce qu’elle pourrait adopter comme comportement plus positif pour elle.
Nos comportements négatifs cachent en fait un besoin inconscient de protéger nos valeurs les plus essentielles. Mais faire vivre cette intention positive à travers un comportement plus ajusté, positif et écologique pour soi, ce serait tout de même plus agréable, non?
Ma copine Lulu est très heureuse dans son nouveau poste. Elle n’a pas encore déménagé.
