échec

Il n’y a pas d’échec !

Rater un examen, une négociation, ou encore son gâteau au chocolat peut être vécu comme un échec. En effet, un échec est le résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise. Dans les faits, ce n’est donc pas le succès qui est rendez-vous. Certes.

Une source d’apprentissages

Lorsque le résultat obtenu n’est pas celui que nous attendions, la déception est présente, de façon plus ou moins importante suivant l’enjeu. Cependant, il y a dans l’insuccès quelque chose d’essentiel qu’il faut savoir saisir et qui peut permettre de donner du sens: le retour d’informations que nous donne cet échec.

En effet, si ma copine Lulu a raté son clafoutis, elle peut se lamenter sur le fait qu’elle sera privée de dessert. Mais ce qui lui sera vraiment utile pour être en capacité de réussir son prochain clafoutis, c’est de s’interroger sur ce qui n’a pas fonctionné. Et pour cela, elle peut partir des différentes étapes qui compose la réalisation de son dessert: a-t-elle mis tous les ingrédients, dans quel ordre, le temps de cuisson était-il respecté?

En explorant la manière dont on s’y est pris pour échouer, en analysant le processus mis en oeuvre qui a conduit à des résultats différents de ceux escomptés, on peut alors trouver les axes d’améliorations ou de changements. Et ainsi se donner l’opportunité de comprendre comment faire autrement, pour une prochaine fois. Car comme disait Einstein:

La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent.
Einstein

Connaître l’échec est finalement une source précieuse d’apprentissages qui peut mener, ultérieurement, à la réussite.

Quand tu te plantes… tu pousses!

Rendons à César ce qui lui appartient: « quand tu te plantes… tu pousses » est une expression de ma superviseure.

J’avoue mon faible pour cette maxime que je trouve terriblement efficace pour exprimer les bienfaits des échecs (pas le jeu, entendons-nous, même si je lui concède volontiers beaucoup de bénéfices). Non, l’échec. Celui-là même qui nous fait dire: « je me suis planté(e) ».

C’est toujours mieux de réussir, mais ce n’est pas grave d’échouer. Pourquoi? Parce que l’on peut en tirer beaucoup d’apprentissages pour évoluer.

Je trouve remarquable et fascinant l’évolution des très jeunes enfants qui s’éveillent à la marche. Combien ont-ils dû subir d’échecs, de chutes et de bosses avant de parvenir à faire deux mètres seuls sans tomber? Ils ont appris de ces expériences infructueuses jusqu’à ce qu’un jour, leur maîtrise à la fois de l’équilibre et de la coordination des mouvements se rencontrent dans un joyeux élan de marche.

C’est toujours grâce aux apprentissages que nous évoluons et progressons.

Un échec n’est pas négatif: il représente une occasion d’apprendre et de s’améliorer.

Et ce n’est pas ma copine Lulu qui me dira le contraire: elle vient d’engloutir son très réussi clafoutis aux pommes !

Partager cet article

Autres articles

nos-croyances

Les croyances

Nous croyons tous en des choses sur les autres, sur la vie ou sur nous-même. Savez-vous que ces croyances ont un rôle sur notre fonctionnement ?

Lire la suite »
Retour en haut